Parlons BD avec Daniel ALEXANDRE ! (3eme 2)

Daniel ALEXANDRE est venu au collège Albert Jacquard de LURE, le 20 novembre 2020. Nous avons de la chance que cet illustrateur vive aux alentours de LURE, à TERNUAY et qu’il ait accepté de venir nous voir. Il a été invité par M. BOILLOT, professeur d’histoire-géographie qui a travaillé sur la BD « la faute au Midi » avec notre classe de 3°2. Daniel ALEXANDRE nous a rencontrés et a échangé avec nous durant 1 heure. Il a parlé de l’itinéraire pour devenir illustrateur de BD puis il a présenté le métier d’illustrateur. Pour finir, il a insisté sur le travail qu’il a fait par rapport à la BD intitulée « la faute au Midi ».

 

Pour commencer, Daniel Alexandre nous a dit qu’il a choisi ce métier car depuis son plus jeune âge, il était passionné par le dessin et avait un don. De plus, les cadeaux qu’il recevait étaient plus particulièrement des bandes dessinées et des livres…

Plus âgé, il n’a fait aucune étude en rapport avec le dessin mais  un bac S puis des études scientifiques car ses parents ne voulaient pas qu’il fasse du dessin son métier. De plus, en faisant beaucoup de dessins il s’est amélioré et a acquis un savoir faire dans son art, il se considère donc comme un autodidacte.

Daniel Alexandre n’a pas fait d’autre métier mais a effectué des petits boulots, des stages, des petits contrats et de l’enseignement. Être illustrateur est un métier en soi qui n’est pas souvent pris au sérieux.

Pour résumer, Daniel Alexandre a choisi ce métier car il aime beaucoup dessiner. Cela l’intéressait depuis toujours et il ne se voyait pas faire autre chose.

 

Dans un second temps, Daniel Alexandre  a présenté plus précisément son métier d’illustrateur, son fonctionnement, ses joies et ses difficultés.  Voici ce qu’il nous a dit :

Il pense que ce n’est pas trop compliqué de devenir illustrateur et que toute personne motivée peut y arriver. Selon lui, l’avantage c’est qu’il peut travailler à son rythme (tout en faisant un maximum d’heures de travail par jour). Il s’inspire d’images qui se trouvent sur internet, de tableaux et il va parfois sur les sites pour faire des croquis. Le scénariste peut aussi lui apporter des images… Il va aussi dans les musées. Maintenant, pour devenir illustrateur, c’est plus facile qu’avant, il y a des écoles dans toute la France.

Daniel ALEXANDRE explique une des planches qu’il a dessinée

Dans un troisième temps, Daniel Alexandre a répondu à nos questions sur sa BD intitulée « la faute au Midi », puisque nous l’avions lue et étudiée en classe. Il nous a dit que ce qu’il préférait dessiner dans cette BD était les explosions car le reste était très détaillé et parfois pénible à dessiner, il n’aimait pas dessiner non plus les moustaches ou alors, vu qu’il n’appréciait pas spécialement les personnages, il ne prenait pas non plus de plaisir à les dessiner. Les pieds et les mains sont aussi compliqués et difficiles à dessiner « C’est ce que détestent tous les illustrateurs » a-t-il dit. Il n’aime pas non plus spécialement dessiner les véhicules. Pour lire la BD, prendre les idées d’images à dessiner, écrire l’histoire, dessiner et organiser le nombre de cases par pages, cela prend beaucoup de temps (1 h 30 min pour lire la BD, 1 semaine pour faire une page et 1 an pour faire la BD).

Daniel Alexandre aime bien participer à la création de BD mettant en scène des personnages peu connus et aux BD engagées (qui font passer un message). Dans « La faute au Midi », il n’a pas de personnage préféré car il n’a pas vraiment aimé le personnage principal et les autres non plus.

Enfin, durant cette intervention, nous avons retenus trois informations surprenantes de sa part.

En moyenne, il met un an pour faire une BD, donc environ 10h de travail par jour. Certaines fois il n’aime pas dessiner certains éléments de la BD (comme par exemple les voitures). Il préfère faire des BD fantastiques mais, on ne lui propose que des BD réalistes, voire même historiques. Pour être illustrateur, il ne faut pas forcément faire d’études artistiques, au départ il s’est dirigé vers le milieu scientifique.

Nous remercions Daniel  ALEXANDRE d’avoir pris le temps de venir nous voir. C’était, pour la plupart d’entre nous, la première fois que nous voyions un illustrateur et ses oeuvres.

Les élèves de 3e2

 

Daniel ALEXANDRE dessine une dédicace

 

En conclusion de cet article rédigé par les élèves de 3e2,  je tenais à remercier chaleureusement M. ALEXANDRE d’avoir accepté mon invitation à présenter son travail, mes collègues documentalistes Mmes BENCETTI et CHAUVELOT pour leur aide et bien évidemment les élèves de la classe de 3e2 pour ce travail de qualité ET leur implication